mercredi 8 février 2006
La précarité et le CPE
Un exemple assez troublant le d'absurdité de la France d'aujourd'hui.
En ce mois de février 2006, nous avons un gouvernement qui s'essaie à proposer une nouvelle formule dont l'objectif premier est d'inciter les entreprises qui emploient des jeunes à utiliser un contrat d'embauche (CPE) au lieu d'un stage peu rémunéré ou un CDD.
La réaction des opposants habituels ne se fait pas attendre ! Sans même y réfléchir l'opposition (PS + UDF + gauche extrême) dénonce la précarisation de l'emploi des jeunes.
Leur explication est simple : le CPE offre moins de garantie que le CDI. On dénonce donc la mort du CDI, la précarisation de la jeunesse etc.
Or, si l'on regarde les choses avec un soupçon d'honnêteté, on est obligé de constater que notre retard actuel sur les pays concurrents (c'est bien entendu dans cette perspective qu'il faut se placer) est notamment du à
L'ensemble des contraintes qu'impose le CDI. Et c'est là qu'il serait bon ne serait que d'entrouvrir les yeux. Qui n'a pas vu une personne fortement nuisible à une entreprise restée employée dans les plus grandes conditions de confort ?
A ceux qui reconnaissent ce type réalité, comment ne pas voir l'effet pervers de ce système ? En effet le coût de cette personne que nous nommerons X nuit bien entendu d'une part à l'employeur :
Ce raisonnement qui découle du simple bon sens semble innaccessible aux opposants politiques actuels. N'est-ce pas absurde ?
Ces opposants anti-précarisation ne sont ils finalement pas les gardiens musclés de cette précarité qu'ils dénoncent dans leur discours et qu'ils soutiennent dans les faits ?
ak
En ce mois de février 2006, nous avons un gouvernement qui s'essaie à proposer une nouvelle formule dont l'objectif premier est d'inciter les entreprises qui emploient des jeunes à utiliser un contrat d'embauche (CPE) au lieu d'un stage peu rémunéré ou un CDD.
La réaction des opposants habituels ne se fait pas attendre ! Sans même y réfléchir l'opposition (PS + UDF + gauche extrême) dénonce la précarisation de l'emploi des jeunes.
Leur explication est simple : le CPE offre moins de garantie que le CDI. On dénonce donc la mort du CDI, la précarisation de la jeunesse etc.
Or, si l'on regarde les choses avec un soupçon d'honnêteté, on est obligé de constater que notre retard actuel sur les pays concurrents (c'est bien entendu dans cette perspective qu'il faut se placer) est notamment du à
L'ensemble des contraintes qu'impose le CDI. Et c'est là qu'il serait bon ne serait que d'entrouvrir les yeux. Qui n'a pas vu une personne fortement nuisible à une entreprise restée employée dans les plus grandes conditions de confort ?
A ceux qui reconnaissent ce type réalité, comment ne pas voir l'effet pervers de ce système ? En effet le coût de cette personne que nous nommerons X nuit bien entendu d'une part à l'employeur :
- qui doit tout faire pour ne pas que X propage son pouvoir de nuisance auprès de ses camarades,
- qui ne peut bien entendu pas embaucher en raison du budget qui est utilisé pour la rémunération de X.
- qui doit déployer une énergie souvent stérile à trouver un moyen de se séparer de X.
- De ne plus savoir qui il est
- De perdre toute confiance en sa capacité à créer de la valeur
- De se retrouver (une fois qu'il aura touché son petit pactole) dans une situation d'innemployabilité (trop cher, incompétent, mauvaises références).
- Le coût financier de Monsieur X empeche l'embauche d'un ou plusieurs jeunes
- L'expérience vécue avec M. X accroit la méfiance que l'entreprise peut avoir de ses potentiels recrutés.
Ce raisonnement qui découle du simple bon sens semble innaccessible aux opposants politiques actuels. N'est-ce pas absurde ?
Ces opposants anti-précarisation ne sont ils finalement pas les gardiens musclés de cette précarité qu'ils dénoncent dans leur discours et qu'ils soutiennent dans les faits ?
ak
Abonnement Articles [Atom]